mardi 14 décembre 2010

La culture scientifique et technique

Le CCRRDT a été saisi d'un travail sur la diffusion de la culture scientifique et technique. Ce travail doit être mené suffisamment rapidement pour qu'il soit transcrit dans les dispositifs 2011. La première séance a eu lieu le 2 décembre et sera suivi de deux autres séances les 14 et 17 décembre.

La première séance ne réunit que peu de participants, les membres de l'ouest Bretagne étant bloqués dans leur Far-West par la neige tombée sur le département briochain.

Un accord se fait autour du diagnostic suivant: les jeunes se détournent des carrières scientifiques et techniques, attirés par le marketing et la finance. Un participant reconstitue l'histoire d'un déplacement dû à l'évolution de la société de la technique au marketing dans les années 80, puis à la finance depuis l'an 2000. Il s'agirait donc d'appuyer la société sur le trépied technique, marketing et finance.

Alors qu'au temps de l'Encyclopédie, l'honnête homme pouvait embrasser toute la connaissance humaine, le volume est tel aujourd'hui que la spécialisation est inévitable. Il faut donc lutter contre l'excès de spécialisation, l'isolement.

Le groupe de travail oriente ses propositions sur trois problématiques:
- la formation initiale visant prioritairement une culture de l'honnête homme qui n'oublie pas les sciences et technique complétée par la connaissance des besoins professionnels,
- l'accès des citoyens à une information scientifique et technique qui évite la désinformation,
- le débat citoyen non instrumentalisé.

La deuxième réunion voit le nombre de participants doubler sans toucher tous les membres du groupe de travail.

Sans information particulière sur les objectifs précis, le groupe s'accorde, comme le suggère le rapporteur, sur la production d'une dizaine de recommandations dont deux ou trois prioritaires.

Contrairement aux autres membres du groupe, je ne suis pas au fait du milieu académique auquel appartiennent les autres membres. Je demande quelques éclaircissements sur les CCSTI. Il s'agit d'un label (Centre de culture scientifique, technique et industrielle) que possèdent trois organisations en Bretagne: l'espace des sciences, la maison de la mer et l'Abret.

Après une discussion construite à partir de la critique de la synthèse de la première réunion par les deux membres nouvellement présent, le rapporteur retient cinq axes de travail:
- la formation initiale,
- la question des média,
- la professionnalisation de la médiation,
- l'analyse quantitative de la diffusion directe et indirecte,
- la connaissance du rôle des acteurs (observatoire).

à suivre