lundi 13 février 2012

Le rendez-vous du 29 février

Les Grecs subissent la plus dure dictature qui soit. Les armateurs, l'église ne paient pas d'impôts. L'Etat est forcé d'emprunter aux banques à un taux incroyable. Et les salaires et pensions sont amputés sans pitié. Mais les armateurs et l'église ne paieront pas plus d'impôts.

En France, le poids est moins lourd, mais Sarkozy nous mène tout droit à la catastrophe. Il vaut mieux agir maintenant démocratiquement avant que la révolte ne soit nécessaire.

Après la réforme des retraites de 2010 et les deux plans d’austérité de 2011, le gouvernement aggrave la situation des salariés, des retraités et des privés d’emploi avec l’augmentation de la TVA, l’impôt le plus inégalitaire qui soit. Cette augmentation viendrait compenser des baisses de charges patronales, partie du salaire mise en commun par les salariés pour leur protection sociale et versée directement par les entreprises. Les salariés devraient supporter l’augmentation des prix de la consommation pour combler la ponction sur leur salaire !

C’est la déclinaison française de la décision du Conseil européen de s’engager vers un traité de renforcement de la discipline budgétaire des Etats. La Confédération Européenne des Syndicats (CES) s’oppose à ce traité qui constitue pour les gouvernements le moyen de restreindre les mécanismes et les résultats des négociations, de démanteler la protection sociale et de faire pression sur les salaires et sur le cadre de travail (durée).

Chômage et pauvreté se développent partout. Face à cette situation, la CES appelle à une journée d’action européenne le 29 février, veille du prochain Conseil européen. CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA font la déclaration commune de leur engagement à mobiliser les salariés partout en France avec rassemblements et manifestations interprofessionnelles pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques, pour une Europe sociale et solidaire, la justice et la cohésion sociale.